Episode 3265

Episode 3265 :
Marc-Etienne lança une nouvelle conversation sur l’interphone et se mit en relation avec son banquier.
- Monsieur de Beaufort ! Que puis-je faire pour vous ?
- Une somme d’argent vient d’arriver sur mon compte Robert.
- Je regarde… Oh oui ! C’est une somme plus que conséquente, Monsieur.
- Parfait ! Achetez toutes les actions Métal+ que vous trouverez.
- Monsieur ?
- Vous avez bien entendu. Immédiatement.
Une fois ceci fait, il appela le service presse du groupe Hydrométal.
- Service presse, Lucas à votre service, j’écoute.
- Ici Marc-Etienne de Beaufort. Voici le communiqué de presse que vous allez diffuser. Je veux que la nouvelle parcoure toute la galaxie en moins d’un quart d’heure.
- Je vous écoute Monsieur.
- Le magnat Raynal de Beaufort, a été victime ce matin d’un malaise cardiaque. A l’heure actuelle, nous n’avons aucune information sur son état de santé. Le corps médical qui s’occupe de lui n’a voulu donner aucune information.
- Monsieur, je ne voudrais pas paraître insolent, mais cette nouvelle, tournée de cette manière, est assez alarmante.
- Je sais. Faites ce que je vous ai dit.
Marc-Etienne soupira et sortit un mouchoir de sa poche. Il épongea son front couvert de sueur. Malgré son apparente décontraction, le jeune héritier savait qu’il jouait là avec plusieurs millions de crédits, ainsi qu’avec son avenir et celui du conglomérat de son père.
Il n’avait plus qu’à attendre, la prochaine demi-heure serait cruciale.

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Jean-Claude Potier annonça d’un air triomphaliste :
- Helen Lagarseld m’espionne ! Elle a prévu de faire porter à Mme Pamela de Beaufort une robe d’un blanc immaculé pour l’inauguration du musée !
Nullement désarçonné par cette affirmation, l’inspecteur de Rycke sortit sa pipe, la bourra d’herbes agarthienne avant de la porter à sa bouche. Le tabac s’alluma tout seul quand il inspira sa première bouffée. Il la garda en bouche quelques instants avant de la recracher dans l’atmosphère pure de l’Exelcior.
- Comment pouvez-vous être aussi certain de cela Monsieur Potier ?
Le modiste se pencha en avant et se confia à voix très basse au représentant des forces de l’ordre :
- L’une des nièces de la cousine par alliance de ma voisine travaille comme apprentie auprès de cette désaxée de Lagarseld ! Et elle me confie de nombreuses choses, vous n’oseriez jamais imaginer ce que cette gorgone ose faire faire à ses petites mains !
- Bien, je vais faire mon enquête.
- Merci inspecteur, je savais que je pouvais compter sur vous !
- Cependant, je me vois dans l’obligation de vous arrêter.
- Comment ? Mais…
- Vous-même espionnez Mme Lagarseld, par l’intermédiaire de la jeune…
- Betty, elle s’appelle Betty. Mon dieu ! Je…
- Je vous laisse jusqu’à demain matin pour mettre vos affaires en ordre. Au revoir, Monsieur Potier, ajouta l’inspecteur en se levant.