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Galaxie, Amour et Beauté

14 mars 2008

Episode 3305

Episode 3305
De Rycke secoua légèrement la tête en regardant le commandant Flamme.
- Je ne suis pas là pour vous, Flamme. J’imagine que les services de sécurité d’Hydrométal utilisent des armes interdites. Mais après tout, sur cette station, c’est Hydrométal qui fait la loi. Tout appartient à Raynal de Beaufort, j’en suis conscient, et je ne vous chercherais pas de noise, si vous faites de même.
Le commandant de la sécurité d’Hydrométal soupira de soulagement et ressortit la main de sa veste.
- On peut savoir pourquoi vous êtes là alors ?
- C’est très simple, le docteur Aine-Steine, ici présent, a demandé de l’aide au commissaire Meunier. Et le commissaire m’a envoyé.
- De l’aide pour quoi, demanda Flamme en regardant l’administrateur.
- Cela, j’allais le découvrir quand vous êtes intervenu, répondit De Rycke. C’est derrière cette porte. Le docteur me demandait si j’avais l’estomac bien attaché.
Le docteur en question commençait à devenir vraiment pâle, la main sur la poignée. Il regardait les deux personnes qui l’accompagnaient, le représentant de l’ordre, toujours sûr de lui, paraissant inoffensif, et le mercenaire qui servait de chef de la sécurité de la plus grosse entreprise de la galaxie, semblable à un ver d’astéroïde, dangereux et impulsif.
- Bien, dit Flamme en claquant des mains, faisant sursauter le docteur Aine-Steine. Et si vous ouvriez cette porte docteur, que l’on découvre pour quelle raison l’éminent inspecteur De Rycke est ici, et pourquoi il a fait boucler le périmètre tout autour de la clinique.

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Travaillant comme un seul homme, les docteurs Mike Ramone et Auguste Bonaparte Wagou débranchaient des fils et rebranchaient des veines sur le pourtour du nouveau cœur de Raynal de Beaufort. L’opération était risquée, une erreur dans le minutage, un malheureux décalage d’une seconde aurait suffit à finir ce que la Nature avait commencé.
Loïs Kent les regardait avec admiration. Elle aurait su le faire, ayant été obligé de se faire greffer une nano-puce de chirurgie quelques années auparavant, mais n’aurait pas pu. Il lui aurait manqué la dextérité nécessaire à un tel travail de précision. Savoir n’est pas toujours pouvoir, se dit-elle en se mordant la lèvre. Cela pourrait faire un beau titre.
A ses côtés, Jean-Mi, dans la blouse et la combinaison du docteur Cruche, se sentait partir. Voir un cœur battre à l’holovision, c’était autre chose que de le voir en vrai, là, devant lui, sans rien pour le protéger. Et les odeurs… Sang, formol, antiseptique…
- Après l’opération, je vous invite tous à prendre un bon repas chez Marco, il fait les meilleures frites de la station spatiale, annonça le docteur Mike Ramone tout en continuant à relier son patient. Et son ultragalactik est une merveille ! Pain, triple dose de mayo-ketchup, cornichons, oignons, lard frit, salade, fromage…
L’énumération des composants de l’ultragalactik eut raison de l’estomac du pauvre photographe.

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14 mars 2008

30 millions d'ennemis

13 mars 2008

Episode 3304

Episode 3304
- De Rycke…
Domicius répéta le nom de l’inspecteur encore une fois, d’une voix suave, comme si il le savourait.
- Oui, De Rycke. Tu le connais ?
- Et ton ami, Jean-Claude Potier, il serait possible de le rencontrer ?
- En fait, c’est assez urgent, il n’a un sursis que jusqu’à demain matin, répondit Denis en grimaçant.
- Evidement. C’est toujours en urgence que l’on vient chercher Domicius. Mais je tiens à rencontrer ton ami avant de chercher une solution à ton problème, voir ce qu’il pourra m’apporter.
- Il te devra tout et sera énormément reconnaissant. Puis, tu me dois une petite faveur, j’espérais ne pas avoir à te le rap…
- Oui, une petite faveur, coupa Domicius. Là, tu me parles de régler un problème. Et ce problème est un flic. Et ce flic c’est De Rycke. Alors tu comprendras que la faveur que je te dois, à côté elle ne pèse pas grand-chose. Considère que le fait que je t’ai écouté sans te jeter dehors est son remboursement.
Denis déglutit en regardant les yeux de braise du truand.
- Appelle ton copain, dis-lui qu’on arrive pour le voir, tout de suite, ajouta Domicius en se levant.

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Jean-Claude Potier se prélassait dans son transat, sur le bord de sa piscine. Il avait mis ses affaires en ordre, donné ses consignes à ses divers collaborateurs et avait tracé les grandes lignes des collections des six saisons à venir.
Si il allait en prison le lendemain, il serait toujours temps pour lui d’appeler ses avocats pour le sortir de là.
Et si, dans le pire des cas, il était incarcéré pour un bon bout de temps, il pourrait toujours s’arranger pour diriger ses affaires de loin, peut-être même en profiterait-il pour relooker les uniformes du pénitencier de la station. Et des gardes aussi, tant qu’il y était. Leur faire du sur-mesure, des uniformes inspirés de celui des forces armées ciriannes ! Oui, cela prenait forme dans son esprit, il avait même hâte d’y être. Le premier modiste à se lancer dans le prêt-à-porter pénitentiaire !
Conquérir le marché des uniformes des détenus et matons serait comme une consécration ! Des foules et des foules d’hommes et de femmes porteraient des vêtements d’après ses modèles ! Et cela, juste en touchant la population carcérale, et pendant ce temps, son atelier continuerait à faire la pluie et le beau temps sur la mode du dehors.

L’holophone de Potier sonna, le tirant de ses rêveries douces-amères.

12 mars 2008

Episode 3303

Episode 3303
Marc-Etienne se resservit un nouveau verre, puis encore un, et encore un. Devant ses yeux, les actions d’Hydrométal chutaient, encore plus rapidement que lors de l’annonce du malaise de son père. Et elles chutaient encore plus profondément. En quelques minutes, le jeune homme avait perdu le double de ce que ses actes précédents lui avaient rapporté.
Il hurla d’entrer quand quelqu’un frappa timidement à la porte.
- C’est pour quoi ? Qu’est-ce que vous voulez ?, demanda t-il d’une voix à la fais hautaine et énervée à l’homme qui était entré.
- Je… Je suis là pour faire le ménage monsieur, vous avez demandé…
- Ah oui, faites ! Et grouillez-vous !
L’homme de ménage se mit à faire son travail sous l’œil critique de Marc-Etienne. Il était vêtu d’une tenue bleue, un nanoaspi dans une main et un désintégrateur de poussière dans l’autre. Le désintégrateur servait à réduire en poussière les morceaux trop gros pour être aspirés par le nanoaspi. L’un sans l’autre, ces deux outils étaient inutiles, ensemble, ils permettaient d’accomplir des miracles en terme de nettoyage.

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Le commandant Flamme errait dans les couloirs de l’hôpital à la recherche d’Aine-Steine quand il l’entendit discuter avec quelqu’un d’autre. Averti par son septième sens surdéveloppé, le commandant s’arrêta en entendant les deux voix et jeta un œil au coin du couloir.
L’administrateur de la clinique se tenait devant la porte d’une chambre, la main sur la poignée, et parlait avec un homme qui se trouvait dos à Flamme. Malgré cela, il sut de qui il s’agissait juste en apercevant ses vêtements.
Le commandant pesta tout bas, avant de s’avancer dans le couloir.
- Ah, docteur, je vous cherchais.
Les deux hommes se retournèrent, Aine-Steine semblait nerveux comme tout, De Rycke, égal à lui-même souriait.
- Que me voulez-vous commandant, demanda l’administrateur.
- Flamme, quelle surprise de vous rencontrer ici, dit l’inspecteur.
- Je me demandais pourquoi il y avait autant de policiers autour du bâtiment, et j’espérait que vous auriez une réponse à cette question, répondit le commandant Flamme en glissant sa main à l’intérieur de sa veste.

11 mars 2008

Episode 3302

Episode 3302
L’inspecteur De Rycke suivait le docteur Frank Aine-Steine dans les couloirs de la clinique. Il sortit sa pipe, se rappela où il était et la rangea avec un geste de regret. Si l’inspecteur était aussi clame qu’en temps normal, on ne pouvait pas en dire autant de l’administrateur. Il tremblotait, serra et desserrant ses mains dans le vide.
Aine-Steine se tourna vers De Rycke tout en continuant de marcher :
- Je préfère vous prévenir tout de suite : ça ne va pas être beau à voir.
- Ne vous inquiétez pas pour ça. Vous vous rappelez peut–être de celui que l’on avait surnommé le boucher de Kogan?
- Oui, si je me souviens bien, il dépeçait ses victimes, les énucléait et se faisait des soupes avec leur peau et leurs yeux.
- Oh, ces informations étaient celles que l’on laissait filtrer. En réalité, il faisait bien pire. Mais oui, vous imaginez le tableau.
- Mais qu’est-ce que cela a à voir avec notre affaire ?
- J’étais en poste là-bas à cette époque. Et chargé de cette affaire. Tout ça pour vous dire que quoi que vous alliez me montrer, je suis blindé.
- Je l’espère pour vous, répondit l’administrateur de la clinique en s’arrêtant devant la porte de la chambre 256.

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*image d’un présentateur en costume*
Et oui, le temps a passé et quand on se perd, on ne peut plus demander son chemin à de jolies jeunes femmes. Une seule solution : l’Atlas Galactique !
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Loïs, la journaliste d’Eplanet-Soir, regardait les docteurs Ramone et Wagou s’occuper de leur patient. A ses côtés, Jean-Mi se tenait l’estomac et semblait proche de rendre son repas.
Raynal de Beaufort était allongé sur la table d’opération. Un trou dans le torse, des fils le reliaient à une machine, faisant circuler son sang dans son organisme.
- Voyons ce que nous avons là, s’exclama le séduisant Mike Ramone en ouvrant la mallette du docteur Wagou.
Un cœur se trouvait à l’intérieur, battant faiblement. De fins filaments en sortaient et allaient se perdre dans les parois de son conteneur.
- Incroyable Wagou ! On dirait un vrai cœur !
- Oui, mes recherches m’obligent à un tel mimétisme.
- Félicitations pour votre travail ! Bon, à nous de jouer maintenant. La cavité est prête ?
- Oui.
Le docteur Mike Ramone saisit délicatement l’organe et le souleva. Les fils qui l’attachaient s’adaptèrent et s’allongèrent au fur et à mesure que Ramone éloignait le cœur de la mallette. Il le posa très doucement dans la cavité au sein de Raynal de Beaufort.

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10 mars 2008

Episode 3301

Episode 3301
Une fois Laure-Emmanuelle de Beaufort sortie, Domicius sourit à Denis et lui demanda :
- Alors, qu’est-ce qui t’amène ici après tout ce temps ?
- Je… J’ai un ami qui a des problèmes, le genre de problèmes qui ne se résout pas facilement.
- Alors tu t’es dit que ton vieux pote Domicius pourrait sortir ton ami du pétrin ?
- Oui, j’ai pensé à toi. Il…
- C’est quoi son problème ?
- Un flic.
- Un flic ? Et tu viens ici, la bouche en rose pour me demander de régler ça ?
- Euh… Mon ami t’en sera extrêmement reconnaissant. Et c’est le genre d’ami qui peut beaucoup dans certains domaines.
- Qui est ton ami ?
- C’est un peu délicat, c’est une personne importante, sous le feu des projecteurs…
- Arrête de tourner autour du pot. Je veux deux noms : ton ami et son problème.
Denis déglutit, hésitant. Il serra ses mains moites, les essuya sur son pantalon.
- Jean-Claude Potier. Et l’inspecteur Hercule De Rycke.
- De Rycke, répéta Domicius d’une voix neutre.

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*images holographiques dernier cri*
*un astronef tourne en rond dans le vide interstellaire*
*il se pose sur un astéroïde*
*son pilote tourne la tête à gauche, puis à droite*
- Je suis perdu…
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L’ingénieur Mac Couenne s’arrêta devant un magasin qui vendait des holovisions. Tous les appareils présentés dans la vitrine étaient sur la même chaîne, diffusant tour à tour les images de la clinique cernée par la police et les jornalistes, les cours de la bourse et l’arrivée tragique de Pamela.
Mac Couenne sortit le disque de sa poche et le fit tourner dans sa main en voyant le belle et sculpturale femme descendre de son taxi et entrer dans le bâtiment.
- Prenez votre temps, j’arrive ma belle !, dit-il avec un sourire.
Il se remit à marcher, d’un bon pas, avec une destination cette fois. Depuis que l’aquéen l’avait laissé, il avançait comme dans du brouillard, ne sachant pas où aller.
Il savait désormais où ses pas devaient le mener. Voir la femme de de Beaufort sur les holovisions l’avait conforté dans son idée de s’adresser à elle pour monnayer son disque.
La pluie se mit à tomber doucement. Sans parapluie, sans imperméable, Mac Couenne se mit à pester contre cette mode consistant à imiter le temps qu’il faisait sur une planète dans les stations spatiales.

7 mars 2008

Episode 3300

Episode 3300
Le chauffeur aquéen arrêta son véhicule au spacioport, à la suite d’une file de gravtaxi. Il en descendit et salua ses collègues avant de se diriger vers la cabine en préfabriqué qui abritait le centre nerveux de la compagnie de taxis.
Un grand blond le salua chaleureusement :
- Salut Ujikolp ! Comment vas-tu ? Les affaires, ça roule ?
- Non, ça flotte plutôt, répondit l’aquéen avec un sourire en faisant référence à la fois au mode de locomotion des taxis et à sa planète natale.
- Tu me sors la même blague à chaque fois ! Tu ne pourrais pas en changer ?
- Pas tant que tu ne changeras pas ton : ça roule ?
Le grand blond éclata de rire.
- Alors, que veux-tu ?
Ujikolp regarda autour de lui, vérifiant que personne n’était trop près, et se pencha vers son interlocuteur.
- Il faudrait que tu vérifies le lecteur de mon véhicule et que tu me copies la dernière chose qu’il a lu.
- Toi, tu as encore laissé un client regarder un truc porno et tu voudrais te le récupérer !
Le chauffeur éclata de rire en regardant son collègue sortir de la cabine et avancer jusqu’à son gravtaxi. Ses chaussures noires brillaient à force d’avoir été frottées.

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*images en noir et blanc*
*une voiture s’arrête dans une rue bordée de maison, près d’une jolie jeune femme*
*l’homme qui conduit la voiture descend sa vitre*
- Dites, je suis perdu, vous pourriez m’indiquer mon chemin
- Bien sûr, répond la demoiselle avec un sourire éclatant.
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Les docteurs Mike Ramone et Wagou enfilèrent leurs combinaisons stériles avant de se rendre dans la salle d’opération où reposait Raynal de Beaufort. Jean-Mi fit mine de les suivre mais un des infirmiers le retint :
- Désolé docteur Cruche, mais nul ne peut entrer à l’intérieur sans avoir passé sa combinaison.
Loïs Kent s’approcha et, avec son plus grand sourire, répondit :
- Mais le docteur le sait pertinemment. Il voulait tester vos compétences.
- Euh… Oui, c’est ça, ajouta d’une voix tremblotante le pauvre photographe d’Eplanet-Soir.
La journaliste passa rapidement la combinaison puis vint aider Jean-Mi qui s’empêtrait avec la sienne sous l’œil moqueur de l’infirmier.
- Vous savez ce que c’est, avec les responsabilités, on lui confie de plus en plus de tâches administratives, et il perd l’habitude du terrain, expliqua Loïs.
- Ah ouais… Il est comme le docteur Aine-Steine alors !
- Oui, ça soit être cela, confirma la journaliste en finissant d’attacher la combinaison dans le dos de Jean-Mi.
Puis, ils entrèrent tous les deux dans la salle d’opération où Mike Ramone et Auguste Bonaparte Wagou étaient en train d’essayer de sauver la vie de l’homme le plus puissant de la galaxie.

6 mars 2008

Episode 3299

Episode 3299
L’inspecteur Hercule De Rycke éteignit et rangea sa pipe dans la poche intérieure de sa veste. Il s’adossa au comptoir de la réception de la clinique et se mit à regarder d’un œil intéressé les journalistes qui essayaient de franchir le cordon de sécurité de la police.
Il se retourna quand la réceptionniste lui tapa sur l’épaule.
- Oui ?
- Voilà le docteur Aine-Steine qui arrive.
- Ah, parfait. Merci beaucoup Mademoiselle.
- De rien Monsieur.
L’inspecteur s’avança, un sourire illuminant son visage. En contraste, celui de l’administrateur de la clinque était des plus morne.
- Bonjour inspecteur. Vous pouvez m’expliquer ce qu’est ce cirque dehors ?
- Bonjour docteur. Et bien, à première vue, je dirais que c’est la police, qui a établi un périmètre de sécurité et qui cherche à empêcher les journalistes de venir ici. Je pense qu’on aura droit au refrain habituel sur les droits et la liberté de la presse avant la fin de la soirée.
- Mais je vois que c’est la police ! Mais que fait-elle là ? J’avais demandé au commissaire Meunier la plus grande discrétion !
- Oh…
- Oui, oh ! Comme vous dites ! C’est…
- Voyons, voyons, ne vous énervez pas. Allons plutôt voir ce pour quoi vous avez fait appel à nous.

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Pamela sortit à son tour du placard à balai. Une infirmière la vit et s’approcha d’elle.
- Dites donc, vous ! Qu’est-ce que vous faisiez là ?
La belle et sculpturale Madame de Beaufort la toisa de derrière ses lunettes noires. Elle inspira profondément et répondit d’une voix triste :
- J’avais besoin de m’isoler un peu… Mon mari…
- Votre mari ? Qu’est-ce que vous me chantez là ? De toute façon cette zone est interdite au public, alors vous n’avez rien à faire ici !
Pamela ôta ses lunettes, dévoilant ses yeux magnifiques rougis par le chagrin.
- Oh, Madame de Beaufort, pardonnez-moi, je ne vous avais pas reconnu avec vos lunettes. J’aurais pourtant du, vous êtes si parfaite ! Ma fille rêve de devenir comme vous… Mais ! Vous avez les yeux rouges ! Vous pleuriez ?
- Oh, ne le dites à personne. C’est pour cette raison que je m’étais enfermée dans cet endroit.
- Oh, je comprends. Soyez assurée, avec moi, votre secret restera bien gardé. Vous voulez vous asseoir et parler un peu ? Vous verrez, parler, ça fait toujours du bien. C’est ce que j’ai dit à ma voisine quand elle a perdu son mari, elle…
Pamela éclata en sanglots.

5 mars 2008

Episode 3298

Episode 3298
Denis patienta quelques instants, qui lui semblèrent une éternité, devant la porte fermée. En bas, les haut-parleurs continuaient de déverser la musique pendant que les danseurs déhanchaient leurs corps dans tous les sens. Enfin, la porte se rouvrit, et la même jeune femme lui fit signe de rentrer d’un mouvement de la tête.
Le serveur pénétra dans le bureau, la femme referma la porte derrière lui, coupant totalement le son qui régnait de l’autre côté. Perturbé par ce passage du boucan au silence, Denis mit un doigt dans son oreille, essayant de la déboucher.
- Je te rassure, tu n’es pas devenu sourd.
L’homme qui venait de parler était assis dans un fauteuil automorphique. Il tenait nonchalamment un verre à la main droite. De l’autre, il jouait avec l’un des boutons de son costume trois pièces.
- Bonjour Domicius. C’est juste que ton bureau est très bien insonorisé. On n’imaginerait pas qu’une fête des plus bruyantes se déroule juste à côté.
- Tu me vois travailler dans un bordel ambiant pas possible ? Non, j’ai besoin de calme… et de volupté, ajouta t-il en regardant la jeune femme qui venait se coller à lui. Mais j’imagine que tu n’es pas venu ici pour me parler d’isolation.
- Non, mais… c’est un peu délicat…
Domicius flatta le postérieur de sa compagne et lui dit sans aucune douceur :
- File voir ton père à la clinique, on a besoin de parler entre hommes.

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Dans la chambre de Jeanine Diana et de son assistant, les trois membres de la sécurité d’Hydrométal regardaient distraitement HTvNews pour passer le temps. Soudain, le commandant Flamme se leva et alla à la fenêtre.
- Qu’est-ce qu’il y a commandant ?
- La clinique est cernée !
Sa réplique fit sursauter ses deux compagnons que virent vérifier les dires de leur supérieur eux-mêmes.
- Oh ! Bah mince alors ! Ce n’est pas une chaîne de divertissement ? Je croyais que c’était un film !
- Tu as fait erreur.
- A votre avis, ils sont là pour quoi tous ces flics ?
- Sûrement pas pour obtenir un tarif de groupe.
- Chef, ça pourrait pas avoir de rapport avec la convention de Caladan, interdisant le port et l’utilisation d’arme anti-personnelles dans des espaces confinés ?
- Si c’est ça, on aura du mal à leur échapper !
- Je vais aller voir Aine-Steine, histoire d’en savoir un peu plus. Frégol et Mayan, vous ne bougez pas de là. Je place ces deux là sous votre responsabilité.
- Bien Capitaine !

4 mars 2008

Episode 3297

Episode 3297
Mike Ramone entra dans la salle de préparation, suivi par l’infirmier. Occultant les deux personnes qu’il ne connaissait pas, il se tourna vers le docteur Wagou.
- Vous avez ce qu’il faut ?
Auguste Bonaparte leva la petite valise métallique qu’il avait à la main.
- C’est ici, nous pouvons y aller.
La femme vêtue d’une tenue d’infirmière se racla la gorge pour obtenir leur attention. Mike Ramone l’ignora et alla se relaver les mains, imité par Wagou qui posa la valise délicatement sur la table.
- Pourrai-je savoir ce qu’il y a dans cette valise ?, demanda l’homme.
- Qui êtes-vous ?, répondit le beau docteur Mike.
- Je suis le docteur Cruche, envoyé par la bourse galactique. Et voici mon assistante.
- Bien, maintenant que les présentations sont faites, nous pourrions sauver notre patient ! Même si je ne vois pas pour quelle raison la bourse envoie l’un de ces médecins ici. Les personnes qui travaillent dans cette clinique sont des hommes et femme de terrain, pas des bureaucrates.
- Nous sommes là pour superviser vos actions, pas pour vous remplacer, rassurez-vous. Et si vous sauvez Raynal de Beaufort, le mérite tout entier vous en reviendra.

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Les cercueils Koganiens vous attendront le temps qu’il faudra.
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Frank Aine-Steine se leva et s’approcha de la fenêtre. Il s’appuya contre le mur en voyant ce qui se passait devant sa clinique : des policiers, sûrement tous les représentant de l’ordre que contenaient la station spatiale, se trouvaient là, formant un cordon de sécurité. La horde de journaliste, prête à fondre comme des vautours sur une bête mourante, lui semblait encore plus grosse que la dernière fois qu’il avait regardé.
La sonnerie stridente de son interphone retentit. L’administrateur revint à son bureau, les épaules voûtées. Il reprit la conversation en cours avec Marc-Etienne de Beaufort.
- J’ai vu. Je te tiens au courant.
- J’espère.
Une fois cette communication coupée, il accepta celle de l’interphone.
- Oui ?
- Docteur Aine-Steine, ici Rachel de la réception, l’inspecteur De Rycke est là et souhaiterait s’entretenir avec vous.
- Dites-lui que j’arrive tout de suite.
- Bien Monsieur.
Aine-Steine raccrocha et se leva, un soupir lui échappant. Il se dirigea vers la porte, l’ouvrit, et jeta un dernier regard, balayant la pièce. Il avait passé les meilleures années de sa vie dans son bureau. Peut-être serait-ce là que la fin viendrait.

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